jeudi 30 juin 2011

Le régiment Hohenlohé !

Retour en terres alsaciennes, où il y a énormément d'histoire à narrer !
Pour mémoire, ma chère et tendre a du sang alsaco-allemand dans les veines par son arrière grand-mère maternelle Augustine Bobenrieth, fils de Martin BOBENRIETH et d'Elisabeth BURGLE.
Ladite Elisabeth avait une grande tante, du côté maternel (famille WILHELM), qui épousa un soldat, dont l'histoire de son régiment m'a poussée à faire quelques recherches...


"L'an 1816, le vingt huitième jour du mois d'octobre, par devant nous Jean Ruecht, maire et officier de l'état civil de la commune de Didenheim, département du haut-Rhin, arrondissement d'Altkirch, canton de Mulhouse, sont comparus le sieur Joseph DEMNECK, âgée de trente trois ans, majeur fils d'Etienne DEMNECK, et Madeleine DEMNECK de [Wittorf je présume] soldat du dixième fusilier compagnie des [...] K.K. prinze Hohenlohé Bartenstein infanterie régiment [...]"

J'ai donc poursuivi mes recherches concernant ce régiment du "prinze" Hohenlohé, et je suis tombé sur "La revue d'histoire moderne et contemporaine" de 1954, dont l'un des sujets traités était  "Une formation originale dans l'armée de la restauration : la Légion régiment de Hohenlohé", téléchargeable gratuitement sur l'incontournable site de Gallica.

Je ne vous mets ici que les deux premières pages pour présenter ce régiment.(cliquer pour agrandir)


Louis Aloys Hohenlohé


C'est donc après la chute de Napoléon Ier, que cet illustre personnage se rallie, avec ses régiments, à la France ! 



Il sera naturalisé en 1823, et sera même décoré de la légion d'honneur la même année. On peut d'ailleurs retrouver sur la base Leonore sa nomination à l'ordre de Chevalier de l'ordre royal de la Légion d'honneur !



Ci-joint, la réponse qu'il envoie à "Monsieur le Maréchal" pour accuser réception de sa nomination.


On peut apprendre sur le régiment Hohenlohé qu'il faut quelques prérequis pour y être incorporé, grâce au "Code du recrutement" de 1829.






Et voila, comment d'une banale recherche généalogique, je me suis embarqué dans la passionnante aventure d'un régiment militaire du 19éme siècle !

On peut d'ailleurs noter sur l'acte de mariage, que le père de la mariée, le sieur François Joseph WILHEM,ascendant direct de ma chère épouse donc, est un "bourgeois de Didenheim" !

dimanche 26 juin 2011

Commandeur de la Légion d'honneur - le Général Alexis Papuchon

Retour en terres poitevines....

Depuis plusieurs mois, je cherchais des informations sur Alexis PAPUCHON, né à La Puye (86) le 10 avril 1842. Nous sommes "grands cousins" car nous avons des aïeux en commun. Ses arrières grands-parents maternels, Silvain PERIVIER et Madeleine RAISON, sont en effet mes propres ascendants en lignage direct.

Dans un premier temps, je m'étais intéressé à ce cousin car il était un des premiers à avoir écrit des articlesconcernant l'arrivée des acadiens autour d'Archigny (1908 - Bulletins de la Société des Antiquaires de l'Ouest). 
Pour comprendre, il faut savoir que ledit Alexis PAPUCHON est le fils de Sylvain PAPUCHON et d'Alexandrine DAIGLE, famille maternelle arrivée tout droit de l'Acadie en 1773 !
  


En faisant ces recherches, je me suis rendu compte qu'Alexis PAPUCHON était Général, et de fil en aiguille, qu'il était décoré de la légion d'honneur. 
Son dossier n'était pas encore en ligne sur la base LEONORE mais c'est désormais chose faite !


Et que de surprise ! Non seulement, il est décoré de la légion d'honneur, mais en qualité de Commandeur ! 
Il faut dire que son dossier est impressionnant ! 


De l'école Polytechnique, aux campagnes de guerre contre les Prusses en 1870 en passant par la Gouvernance de Toul, c'est absolument incroyable.





Je vous joins ces états de service, les images sont un peu floues, je vous conseille de cliquer sur celles-ci pour les agrandir :




























Je ne mets pas tout son dossier en ligne (27 pages tout de même), et notamment pour des questions de droit, mais vous pouvez le retrouver entièrement sur la base LEONORE des archives nationales.

On peut donc voir qu'Alexis a servi 44 ans dans l'armée, à travers toute la France (colonies inclues !).

On peut aussi noter qu'il a été fait officier d'Académie et officier de l'instruction publique.

Mais aussi Chevalier de l'ordre de Saint Stanislas, un ordre russe ! Un sacré personnage !

jeudi 23 juin 2011

Les jumeaux se fabriquent dans les lits du même nom...

J'ai emprunté à Daniel Pennac cette petite citation que j'affectionne beaucoup pour annoncer haut et fort à la famille MENU, qu'un de leur ascendant direct, Pierre Louis était jumeau !



En effet, Charles Louis Alexis MENU et Appoline
BIZON donnèrent naissance à deux frères jumeaux,

le 10 Vendemiaire An XII
 
ce qui correspond au 3 Octobre 1803. 

Pierre Louis, et François Joseph.





Ci-joint les deux actes de naissance
(cliquez dessus pour les agrandir...)


Ces jumeaux étaient le 4éme et le 5éme enfant du couple.



François Joseph deviendra commis négociant à Reims, il habitera Cormicy, canton de Bourgogne dans la Marne. Il reviendra par la suite à Beaurieux (Aisne), ou il deviendra tonnelier !

Pierer Louis deviendra, comme son père, jardinier.
Il épousera le 27 novembre 1832 (à l'âge de 29 ans donc), Marie Louise Elisabeth FEVAL, fille de vigneron. De cette union, naîtra un seul enfant en 1833, André Louis.

Afin de vous y retrouver dans la généalogie de la famille MENU, je vous joins cette image, que je complèterai au fil de mes recherches...


Décidément, les grossesses gémellaires sont très présentes dans la famille de mon épouse !

mardi 21 juin 2011

Mon ptit hommage !

En continuant mes recherches du côté de ma chère épouse, j'ai enfin réussi (grâce à l'aide de Lisa, merci à elle !) à retrouver la trace de sa famille côté paternel, la famille MENU.

Et les premières découvertes sont très prometteuses !

Le grand-père de ma femme, Stéphanie MENU, se nommait Pierre Louis MENU, fils d'Emile MENU et d'Elisa Amélie DUBOIS. La profession du père d'Elisa DUBOIS, m'a laissé quelque peu "rêveur", j'ai donc fait des recherches sur son père : Charles François Joseph.
Et c'est son acte de décès qui m'a informé de sa profession et qui m'a donc incité à écrire ce premier article sur la famille MENU...

 Non seulement, j'apprends que cet aïeul est brasseur, et de plus qu'il est originaire du Pas de Calais !

Ma femme a donc, de par sa mère, des origines lorraines, vosgiennes et allemandes, et de par son père, des origines picardes, et pas-de-calaisiennes !

De nouvelles aventures en perspective :)

dimanche 19 juin 2011

Un prénom inconnu !

En continuant d'éplucher les registres vosgiens, du coté de Fresses-sur-Moselle à la recherche des ancêtres de la famille LAURENT, je suis tombé sur un témoin de mariage au prénom bien original !


Je retrouve ce prénom, GENGOULF, dans l'Est de la France, mais je ne trouve aucune information sur l'origine de celui-ci. Alors, si vous en avez, je suis preneur à titre purement informatif !

vendredi 17 juin 2011

Métier d'antan : L'imprimeur d'indiennes

Sur l'acte de mariage d'un des ascendants de la famille, Jean WILHELM, on peut lire qu'il exerçait la profession "d'imprimeurs d'indiennes".


Une plaquette d'informations de la Nef des sciences nous apprend ceci  :


Ce métier consiste donc à imprimer sur du tissu, des motifs reprenant les motifs d'Inde afin de combler la demande très en vogue dans les pays d'Europe.

Delormois, dessinateur du roy et coloriste propose d'ailleurs un manuel, fin du 18éme siècle, qui explique "l'art de faire les indiennes". (source : Gallica) Une oeuvre incontournable !

L'Alsace puis la Lorraine...

En continuant les recherches sur les origines lorraines de ma femme, j'ai non seulement découvert qu'elle avait aussi des origines picardes, via son grand-père paternel Pierre né à Soissons, mais aussi des origines alsaciennes via sa arrière grand-mère paternelle Augustine dont les parents sont originaires de la frontière allemande, près de Mulhouse. Et c'est cette branche dans le Haut Rhin que je suis en train d'explorer....




En 1793, Jean WILHELM est né à Didenheim, de François Joseph WILHELM et de Madeleine NEEF.
Il épousera le 03 Aout 1814, Catherine MEYER, fille de Joseph MEYER et Magritte LEHMANN.

Les témoins de ce mariage sont d'ailleurs d'origine allemande, tout me laisse à croire que mes recherches m'entraineront bientôt de l'autre côté de la frontière !

Jean et Catherine donneront naissance à Elisabeth WILHELM en 1821. Celle-ci épousera Sébastien BURGLE en 1844. Et de cette union naitra Elisabeth BURGLE, qui est la mère de ladite Augustine, qu'elle a eu avec Martin BOBENRIETH.


Notons que Martin BOBENRIETH et Elisabeth BURGLE sont nés à Ensisheim, mais ils se sont mariés à Troyes, en Champagne, en1881.

Leur fille Augustine est née en 1893 à Troyes.

Je suis convaincu que leur exil est dû à la guerre franco-prussienne de 1870, puis à la défaite de la France qui dû rendre à la Prusse, des territoires pris par Louis XIV en 1681, c'est-à-dire l'Alsace et la Lorraine...(sans compter que la France entrait dans sa 3éme République en 1870...)


Je vous parlerai plus en détail de ces deux villages d'Ensisheim et de Didenheim car il y a quelques anecdotes à raconter. Les aieux de Didenheim ont notamment côtoyés les ancêtres de notre chanteur ménestrel préféré qu'est Jacques HIGELIN !

Et me voila donc reparti à travers la France, de la l'Alsace à la Lorraine en passant par la Picardie !

mardi 14 juin 2011

"Dobrij dien Camarades" !

En épluchant les registres de Mailly-le-camp à la recherche d'informations sur le meurtre de l'arrière grand-mère de ma tendre épouse, Augustine Bobenrieth (article à suivre bien évidemment), je me suis rendu compte que la commune, qui comptait un peu plus de 2000 habitants en 1921, accueillait une forte communauté russe.


Je me suis alors demandé pourquoi ces derniers étaient si loin de leur Russie natale, et pour cela il faut tout d'abord comprendre la vie de la commune.


Cette commune, située au nord du département de l'Aube (10), se nommait tout simplement, depuis 1504, Mailly. Suite à la construction d'un énorme camp militaire en 1902, il a donc été décidé de renomme la ville en "Mailly-le-camp" en 1905. Ce camp, d'une superficie de plus de 11.000 hectares, recevait tout de même plus de 11.000 soldats et officiers ! (Toutes les informations sur Wikipédia...)


Forcément, vu sa situation géographique, ce camp militaire était d'un grand enjeu stratégique pour la 1ére guerre mondiale, et c'est à ce moment-là que les russes font leurs apparitions.

source : Ministère de la Défense
En 1916, voila maintenant deux ans que la guerre fait rage, mais cette année est particulièrement difficile. 
Les russes manquent de munitions, et les français manquent d'hommes. "Un échange de bon procédé" est donc organisé. 44.000 russes, soit 4 brigades, sont envoyés en France contre des armes et des munitions. Une horreur de plus à mon sens, mais la Grande Guerre n'en est pas à une horreur près....

Et avant d'être envoyés au Front, les troupes sont débarquées à Mailly-la-Camp, où elles rencontrent alors les soldats français et l'on peut voir que les traitements des deux armées sont bien différents. Je vous recommande l'excellent article du site "Le courrier de Russie", fort intéressant, et qui décrit très bien ce que ces troupes russes ont pu vivre. 

On y apprend notamment que les soldats russes étaient très courageux et "qu'ils en font preuve [de courage] notamment en avril 1917 au cours de l’offensive Nivelle, le tristement célèbre « Chemin des Dames », où les Russes attaquent les positions allemandes au nord-ouest de Reims et prennent les ruines de Courcy, perdant 70 officiers et 4 472 soldats"

source : Ministère de la Défense

Une fois la guerre finie, certains russes ont donc dû décidé de rester en France. Certains avaient probablement rencontrés une femme lors de leur séjour forcé en France. Et puis la Russie avait certainement changé avec la Révolution bolchévique....

dimanche 12 juin 2011

On reste en famille !

Pétronille VARINOT, dont j'avais parlé dans cet article, a épousé Jean-Baptiste PAQUIS, grand-père de la grand-mère Juliette.
Ce couple a eu 4 enfants, deux filles (Marguerite et Catherine, malheureusement décédées toutes les deux en très bas âge), et deux garçons (Félix Hubert et Louis).
Félix Hubert est né en 1837 et Louis, le père de Juliette, est né 1833.


Cette fratrie s'est mariée la même année, quasiment à la même date, c'est-à-dire en mai et juin 1858 !
L'originalité tient dans le fait que les deux frères ont épousé les deux soeurs ! Comble de l'ironie, les deux soeurs portaient le même prénom, à savoir Marguerite !



La Marguerite de Félix Hubert est née le 6 juillet 1832.
La Marguerite de Louis est née le 12 mai 1826.

Et toutes deux sont filles de Jean-Baptiste GUILLEMIN et d'Anne VARINOT (cousine de Pétronille accessoirement...), et sont nées à Savonnières-en-Perthois.

Marguerite GUILLEMIN, épouse de Louis, décédera malheureusement le 4 novembre 1870 (à l'âge de 44 ans).
Louis épousera alors, en secondes noces, Agathe SOMME, en 1871.

jeudi 9 juin 2011

Un lorrain pour la Guerre de Sécession ?

La grand-mère Juliette PAQUIS avait plusieurs frères.
L'un d'eux, Albert Edouard épousa CLAQUIN Clémence Elina. Celle-ci avait un oncle qu'elle n'a pas connu puisqu'il est mort en 6 Octobre 1862. En effet, Lucien PETIOT, originaire de Savonnières-en-Perthois, décéda bien jeune et bien loin de sa Lorraine natale...
(vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir...)




Mes compétences nautiques étant très limitées (inexistantes diront certains !), je me suis aidé d'un outil en ligne pour situer les coordonnées retranscrites dans l'acte. Et cela nous amène donc au beau milieu de l'Atlantique, entre l'Amérique du Sud, et l'Afrique.


On peut donc se demander ce qu'un lorrain faisait si loin de sa Meuse, et surtout si loin de la France.
L'acte de décès nous apprend qu'il était "fusilier au 81é de ligne". Qu'il est décédé le 6 Octobre, et que l'acte a été remis à "Monsieur le commissaire aux armements de Fort de France" le 13 Octobre, en Martinique donc, ce qui me laisse supposer que le sieur Lucien PETIOT est mort dans la traversée entre la France et la Martinique.

Quant à la présence du 81éme régiment de ligne en Amérique du Sud, j'ai trouvé la réponse en fouillant dans l'histoire des armées de Napoléon III. J'y ai appris que ce régiment (ainsi que d'autres), avait été envoyé par Napoléon 3 afin de mettre de l'ordre au au Mexique, et y instaurer un Empire puissant, alliée à la France, et qui contrebalancerait l'expansion américaine ! (plus d'informations sur Wikipédia...)
Et donc, indirectement, la France participa à la Guerre de Sécession américaine, qui prit fin en 1865.

L'acte nous apprend aussi que Lucien PETIOT est décédé sur la frégate "La Dryade", que l'on retrouve effectivement "dans ces eaux là" dans les années 1860.
  • Le capitaine de frégate est : M GRASSET,
  • le commis de marine, officier de l'Etat-civil est Henry Louis Marie Julien LORHO,
  • L'officier de quart est  Joseph Allain Marie LE CHAPELLAIN,
  • Le chirurgien major est Hippolyte Charles LE PREDOUX.
L'acte nous apprend aussi que Lucien PETIOT est "enregistré sur le rôle d'équipage sous le N°186 en qualité de passager à la ration". Sauf erreur de ma part, ce terme de "passager à la ration" (que j'ai retrouvé sur mes recherches acadiennes...), est attribué aux personnes qui n'ont pas la chance de diner à la table du capitaine (et donc, ils concernent une grande partie de l'équipage !)
Ils sont en opposition avec les "passagers à la table" qui eux, ont la chance de partager le repas du capitaine (que l'on imagine de bien meilleure qualité...).

Voila encore une fois que mes recherches généalogiques m'emmènent à l'autre bout du monde, à la découverte d'une histoire que je ne connaissais pas, et retrouve un jeune homme mort à 22 ans pour la guerre...

mercredi 8 juin 2011

Le Mariage de Jeanne et de Nicolas...

Marthe Louise NICOLAS, est la mère des deux jumelles, Suzanne et Christiane, dont la première était la grand mère de ma chère et tendre épouse.

5 générations plus haut dans l'arbre, est né son aieul en 1738, et son père lui a donné le même prénom que lui, coutume O combien courante, sauf que dans ce cas précis, le prénom fait écho au nom de famille puisqu'il s'agit de Nicolas. 
Nous retrouvons donc dans cette branche familiale, bon nombre de Nicolas NICOLAS.

Là où l'anecdote devient croustillante, c'est que ledit Nicolas NICOLAS épousa le 17 Novembre 1760 la demoiselle Jeanne JEANNETTE !

A croire que cela était fait exprès ! Les ascendants directs de ma chère épouse sont donc le dénommé Nicolas NICOLAS et la dénommée Jeanne JEANNETTE !

Ci joint, leur acte de mariage, dans la commune de Fromeréville-les-Vallons en Lorraine ! 
(cliquez sur les images pour les agrandir)


 Je ne vous refais pas la transcription de l'acte car les registres de cette commune sont particulièrement bien tenues et bien conservés, et la lecture est donc tout à fait aisée 
(enfin, si vous voulez tout de même la retranscription, n'hésitez pas à demander).

Il y a deux choses à noter sur cet acte. 
Premièrement, les signatures ! Il est admirable de voir des signatures sur des actes aussi vieux. L'origine de cette famille NICOLAS est relativement modeste (le père est Tissier), et on retrouve ces signatures sur des actes encore plus vieux. Le plus surprenant, c'est que des signatures sont retrouvés sur énormément d'actes, de famille de toute origine sociale. Les archives du Poitou Charentes m'avaient plutôt habitué à des habitants qui ne savaient même pas signés, et je suis donc surpris de l'érudition des citoyens de l'EST.

Deuxièmement, on peut remarquer que le ban du mariage a été publié, le "Mardy onze de Novembre"

Pour information, le jour de la dédicace, est le jour où l'église a reçu  sa "bénédiction", le jour où elle est devenue bien plus qu'un simple bâtiment, mais où elle est devenue un lieu de culte ! 
Et chaque année, cette date anniversaire est célébrée en grandes pompes...

A chaque jour, son petit lot de découverte avec la généalogie....

lundi 6 juin 2011

Pétronille Varinot

Pétronille VARINOT épousa en Novembre 1828 Jean-Baptise PAQUIS.
Ce sont donc les grand parents de Juliette PAQUIS, que l'on peut voir sur la photo dans l'article juste en dessous !

Sur son acte de mariage, on peut lire que Pétronille VARINOT est la fille naturelle de Pétronille VARINOT ! Ce qui signifie qu'elle est née en dehors des sacro-saintes lois du mariage, et que son père ne l'a pas reconnu.

Et effectivement, en partant en quête de son acte de naissance, j'ai eu la confirmation, mais pas que ça....
(vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir)



Je vous retranscrit pour vous faciliter la lecture :)

"Aujourd'hui, vingtième Germinal cinquième année républicaine à quatre heures de l'après midi par devant moi Claude François HENRY, agent de la commune de Savonnières-en-Perthois, chargé  de dresser les actes destinés à constater les actes de naissance, mariage, et décès des citoyens, est comparu en notre domicile la citoyenne Marie VARINOT, sage femme domiciliée en ladite municipalité de Savonnières, assistée de Jean VARINOT, corroyeur âgé de 46 ans et de Pétronille VARINOT âgée de 49 ans, demeurant tous les deux dans la dite municipalité, a déclaré à moi Claude François HENRY que Pétronille VARINOT, fille de Jean VARINOT, a accouché ce dit jour à 8h du matin dans la maison dudit Jean VARINOT d'un enfant femelle qu'il m'a présenté et auquel il a donné le prénom de Pétronille. D'après cette déclaration, que les citoyens Jean VARINOT et Pétronille VARINOT ont déclaré conformes à la vérité, et de la représentation qui m'a été faite de l'enfant dénommé, j'ai rédigé le présent acte.
Ladite Marie VARINOT, sage femme, m'a déclaré que le père de l'enfant se nomme Jean-Baptiste BAUDIN, garçon cultivateur demeurant à Brauvilliers que le dit Jean VARINOT et Pétronille VARINOT ont certifié véridique la dite déclaration.
Le dit Jean VARINOT signe avec moi. La dite Pétronille et la dite Marie VARINOT ont déclaré ne savoir signer. Fait en notre domicile, le jour, mois et année dit."

Et en épluchant les registres, on ne retrouve ni de mariage entre le sieur BAUDIN et la demoiselle VARINOT, et encore moins de reconnaissance de l'enfant. Donc, Pétronille VARINOT a du être élevée par sa seule mère....

dimanche 5 juin 2011

Direction la Marne et la Meuse !

J'abandonne, quelques instants seulement, mes terres poitevines natales, pour explorer les terres lorraines et champenoises de ma chère et tendre épouse.
Et là encore, je suis enchanté de parcourir de nouveaux registres, qui sont d'ailleurs bien mieux tenus que ceux auxquels j'étais habitué...

Ma chère épouse est Stéphanie Marthe Augustine, née à Vitry le François de l'union de Marie-Christiane LAURENT et de Michel MENU.

Suzanne et Christiane vers 1930 © 


Sa mère est née de l'union de Hubert Henri LAURENT et de Suzanne PERIN.

Petite particularité de la famille, la grand mère Suzanne avait une véritable soeur jumelle !

Suzanne deviendra gérante du cinéma L'Arquebuse à Vitry-le-François, et Christiane deviendra religieuse.



Hubert vers 1934 © 
Suzanne (Ou Christiane ?) vers 1938 ©




Suzanne et Hubert se sont mariés 
le 14 Octobre 1947.


Leur rencontre est d'ailleurs digne d'un véritable roman de gare....






 La mère des deux soeurs jumelles était Marthe Louise NICOLAS et le père Julien Paul Marie PERIN.
Coté NICOLAS, j'ai pu compléter facilement la branche généalogique, par contre coté PERIN, j'ai beaucoup de mal à trouver des informations (je suis donc preneur si vous en avez...)

la grand mère Juliette PAQUIS, la mère Marthe NICOLAS et les deux jumelles en 1937 ©

Et me voila donc lancé dans de nouvelles découvertes généalogiques, et de nouvelles histoires et tragédies familiales ! Dans ces recherches, j'apprends notamment que la grand mère Marthe a eu énormément de frères et soeurs décédés en bas âge (deux frères jumeaux notamment), et bien sur je découvre le passé de ces familles à travers les siècles, et je viendrai donc vous narrer ici même ces découvertes !

jeudi 2 juin 2011

Une mort tragique !

En explorant les registres lorrains pour rechercher les ancêtres de ma chère et tendre épouse, je suis tombé sur cet acte paroissial de décès qui m'a fait rire quelques minutes je dois bien l'avouer, et dont je me fais une joie de vous le proposer ici même...



Décédé en 1765, "étouffé d'un mal de gorge qui paraissait peu dangereux..."

Comme quoi, ce mal de gorge devait être un peu plus dangereux que prévu...