lundi 26 septembre 2011

Les prémices de la généalogie ?

J'ai retrouvé dans les registres paroissiaux d'Archigny (86), cette note manuscrite du curé de l'époque.


Cette note date de 1710 et stipule qu' "il y a un homme nommé BENOIST qui est venu chercher l'extrait de l'acte de mariage d'autre Fulgent BENOIST et Marie BOUDREAU  décédée [?] 30 Juin 1710. (date à laquelle d'ailleurs je ne trouve sur la commune d'Archigny, aucune information concernant Fulgent BENOIST ou Marie BOUDREAU....)

Pourquoi cette personne a-t-elle eu besoin de cette acte de mariage. Surement pour prouver sa filiation, peut être dans le cadre de son propre mariage afin de prouver son degré de consanguinité avec sa future épouse ?

Descendant direct d'un Fulgent BENOIST (de Chenevelles), j'ai pu en effet constaté que les mariages consanguins à différents degrés étaient souvent prononcés. Rien de bien étonnant quand on voit que ces familles n'ont quasiment pas changé de commune en plus de 300 ans !

Pour information, la consanguinité était, au 18éme siècle, comme tolérée jusqu'au 4éme degré. Ledit BENOIST cherchait peut être à prouver qu'il respectait bien la divine loi pour épouser sa future épouse....

A moins que ce ne soit dans le cadre d'une histoire de succession ?
ou tout simplement un amateur de généalogie qui essaye de retracer son histoire familiale, mais j'ai un doute !

La question qui me turlupine le plus, c'est pourquoi le curé a pris soin de noter qu'une personne était venue chercher un extrait d'acte de mariage ?

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