Vu dans le registre de paroisse de la Résurrection à Poitiers en 1702, l'acte d'enterrement d'une pauvre enfant morte-née.
Si dans les registres, on retrouve souvent des bambins baptisés "dans l'urgence devant l'imminence d'un péril de mort" (le fameux ondoiement), je trouve rarement des baptêmes "dans le vantre de sa mère..."
Si je ne me trompe pas dans la lecture de cette phrase, celle-ci nous dit que l'enfant à été "baptisée dans le
vantre de sa mère sur une main qui a paru vivante", et je trouve que cela fait vraiment froid dans le dos.....
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Mise à jour de l'article :
Vous avez été nombreux à me demander si la mère, Jeanne Demont, avait survécu à l'accouchement, et malheureusement, la pauvre a succombé quelques jours après...
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Mise à jour de l'article :
Vous avez été nombreux à me demander si la mère, Jeanne Demont, avait survécu à l'accouchement, et malheureusement, la pauvre a succombé quelques jours après...
Je n'ai jamais rien vu de tel dans tous les actes que j'ai pu consulter.
RépondreSupprimerserait il possible de voir si la mère a survécu ?? si elle a péri lors de l'accouchement on doit pouvoir retrouver un acte de décès à la même date !! la curiosité est un bien vilain défaut mais c'est ça qui motive le généalogiste !!Merci
RépondreSupprimerJ'ai mis l'article à jour.
RépondreSupprimerJ'étais passé à coté de l'acte d'inhumation de la malheureuse Jeanne Demont...
Elle a succombé quelques jours après....
merci pour votre réponse !! hélas, le sort de ces malheureuses se jouait sur l'ignorance des médecins....en tout cas cette histoire était fort interessante !! merci encore !!
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerAyant vécu de près la naissance de mes enfants, je ne peux que m'imaginer l'horreur de la scène décrite dans ces quelques lignes ... Cependant, autres temps, autres moeurs comme on dit !
On voit là à quel point les prêtres étaient littéralement obsédés par le fait de baptiser un nouveau né avant qu'il ne meure, de peur que son âme erre éternellement dans les limbes ...