A la frontière du département de la Vienne et de l'Indre-et-Loire, s'est déroulé un crime horrible, dans le petit village des Ormes, non loin de Saint-Sulpice, au hameau des Mireaux...
Crime pour lequel, le dénomme Joseph CHAUSSEBOURG fut condamné à la peine capitale.
Le dénommé CHAUSSEBOURG partageait le hameau "Des Mireaux" avec le couple GENDRE.
Ce lieu-dit n'était composé que deux habitations, en partie creusées à même le rocher.
Tout allait mal entre ceux deux familles.
Tout allait mal entre ceux deux familles.
Si bien qu'en septembre 1848, Joseph CHAUSSEBOURG, eut une nouvelle querelle avec son voisin Pierre GENDRE, dit "Le Jardinier".
Il le laissa pour mort après une vive altercation, mais ce dernier n'avait pas encore rendu son dernier souffle ! Pour cela, il fut condamné à 6 jours d'emprisonnement.
Il le laissa pour mort après une vive altercation, mais ce dernier n'avait pas encore rendu son dernier souffle ! Pour cela, il fut condamné à 6 jours d'emprisonnement.
Ceci ne fit qu'accroître la haine que ressentait Chaussebourg pour la famille Gendre. Ainsi, il fomenta un plan diabolique pour se débarrasser de ces deux voisins.
Il tua les époux GENDRE dans un bain de sang effroyable avant de s'asséner un coup de serpe au niveau du cou. Puis il s'en alla au village voisin pour demander de l'aide, en répétant que le hameau avait été attaqué par 3 brigands, et que le couple GENDRE avait été assassiné et qu'on avait essayé d'en faire de même avec lui !
Une fois sur la scène de crime, les autorités judiciaires démasquèrent la supercherie et le triste sire Joseph CHAUSSEBOURG fut embastillé, non sans clamer son innocence !
Sa réputation au village, et les nombreuses menaces de mort qu'il avait proféré à l'encontre du couple, n'avaient trompé personne !
On apprendra même durant le procès que ce voyou volait des moutons à ses voisins GENDRE, et leurs redonnaient écorchés vifs !
Sans compter sur le fait, que la nuit du crime, un cri horrible avait été entendu dans le village, mais que personne, par crainte du sieur CHAUSSEBOURG, n'avait osé intervenir...
Pour ce meurtre, Joseph Chaussebourg fut condamné à la peine capitale.
Sa demande de recours en grâce lui ayant été refusée, il fut exécuté le Mercredi 08 mai 1850.
Sa demande de recours en grâce lui ayant été refusée, il fut exécuté le Mercredi 08 mai 1850.
La presse nous raconte d'ailleurs son exécution
Toute l'affaire racontée dans "l'Avenir de la Vienne", le journal local de l'époque !
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Brrrrrrrrrrr ! Quelle sauvagerie parfois dans ces affaires. A croire que les habitations troglodytes sont maléfiques. J'ai une histoire de double parricide abominable du même acabit du coté de Beaumont. On voit comme ici que les haines sont ressassées, que les proximités insupportables exarcerbent les haines... Merci pour cette histoire Fred !
RépondreSupprimerC'est clair que ca sent l'histoire de voisinage qui finit mal, le cinglé du village qui fait peur à tout le monde, la paranoia grandissante....Et, je rebondis sur ce que tu me disais sur mon dernier article, merci aux archives de la Vienne d'avoir mis la presse en ligne, quelle mine d'info !
RépondreSupprimerLe Jeudi 28 Février 1850, c'est la date du jugement de Chaussebourg aux assises de Poitiers. L'exécution de Chaussebourg a eu lieu le Mercredi 8 Mai 1850 après un "perp-walk" de la prison de la Visitation c'est-à-dire de l'actuelle poste centrale de Poitiers face au commissariat d'aujourd'hui jusqu'au Clain prés de l'actuelle Porte de Paris.
RépondreSupprimerCa descend au propre et au figuré.
Oh oui effectivement ! Merci pour la correction, j'ai modifié l'article.
RépondreSupprimerMerci Nanard86 :)