mardi 10 mai 2011

Décès de Jeanne

Il y a quelques jours, je vous parlais de la naissance de Jeanne, fille naturelle de Marie Pignon.



La pauvre petite Jeanne est malheureusement décédée 18 jours plus tard sans surement jamais avoir croisé son père, le fameux François Merle...

Cela a du mettre fin immédiatement à tout recours devant le greffe de Pleumartin...
 






L'énorme taux de mortalité infantile de l'époque devait vraiment être une souffrance quotidienne terrible....

3 commentaires:

  1. Bonsoir
    Je ne sais pas si cela pouvait être une souffrance en ce temps là de perdre un enfant,mais effectivement on peut le penser.
    Je m'explique.
    A cette époque la mort côtoyait la vie et plus souvent qu'aujourd'hui....ce qui arrivait dans une famille,arrivait ou allait arriver dans celle du voisin d'en face,du voisin de gauche de droite etc...et parfois une fratrie disparaissait à quelques jours d'écart.
    De plus,DIEU était omniprésent! Nos ancêtres avaient certainement beaucoup plus la FOI qu'aujourd'hui et dans ces cas là,je pense que cela devait les aider!
    Toujours est il que lorsque je feuillette un registre,je suis toujours émue de voir le décès d'un tout petit!!!!
    Mon sosa 227 a eu 14 enfants:3 ont eu une vie d'adulte,4 dont je n'ai que leur naissance et les autres morts en bas age.
    Et mon sosa 57:8 enfants 1 dont je n'ai pas trouvé le décès et mon aagp ,les 6 autres tous décédés petits,et leur dernier enfant n'a pas eu de prénom,sur le registre "une fille"....et très souvent en Bretagne le curé notait "anonyme" pour un enfant mort né !!!!
    Ce qui me fait dire,je crois que nous avons beaucoup de chance d'être ici bas !!!!!!

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  2. Justement concernant la foi, je me demande l'importance de celle-ci. En effet, celle-ci devait être au coeur même de la vie (tout comme le curé d'un village devait jouer un rôle essentiel), mais je me demande si avec tous ces décès d'enfants en bas âge au sein même d'une même famille, les gens ne perdaient pas la foi assez rapidement...Entre les guerres, la mortalité infantile, les maladies, les conditions de vie extrêmes, si tout cela n'altéraient pas fortement la foi...
    Toujours est il qu'il est toujours émouvant, je trouve, de trouver des actes de décès d'enfant en bas âge, surtout quand l'acte suivant est celui de la mère morte en couche pouvant laisser le mari seul avec plusieurs enfants....

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  3. un cato croit à la vie après la mort,une vie dans un monde meilleur,une vie éternelle auprès de Dieu,et de tous les Saints,c'est ce que le curé leur enseignait,et pour eux c'était aussi vrai que le soleil se lève le matin,que le rythme des saisons etc etc......et je ne pense pas que les décès altéraient leur Foi,si cela avait été le cas au fil du temps il n'y aurai plus de cato de nos jours hein !

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